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Illustration d’un cas concret avec le projet « Grand-Quist »

Réglementation thermique La réglementation thermique (ici RT-2012) impose en phase conception la production de carnets de détails plus précis et induit un suivi en phase chantier plus méticuleux. Les plans, coupes et carnets de détails doivent être étudiés par un bureau d’études techniques thermiques. Certaines options choisies lors de la conception peuvent évoluer au fil des échanges avec le BET thermique. L’arbitrage revient au maître d’œuvre qui doit allier performances énergétiques et budget global du projet.

À la fin du chantier le bureau d’études thermique produit un document officiel des consommations prévisibles de l’habitation (cliquez sur la première image à droite) et un intervenant extérieur spécialisé dans les techniques de recherches de fuites vient sur site pour réaliser des tests à la porte soufflante (mise en pression de la maison) et effectue des mesures en recherche de fuite aux endroits clés habituellement concernés (passage des réseaux entre extérieur et intérieur, menuiseries extérieures…).

Infiltrométrie Au final le test d’infiltrométrie donne une valeur de perméabilité à l’air de la construction (cliquez sur la seconde image à droite). Sur ce projet les choix techniques et mises en œuvres ont permis d’obtenir un classement thermique A et une perméabilité à l’air excellente.

Pour arriver à ce résultat plusieurs solutions techniques sont envisageables et chaque technique utilisée impose une qualité de mise en œuvre. D’un point de vue thermique il faut bien évidemment disposer les isolants en épaisseurs suffisantes et concevoir les mises en œuvre de manière à limiter, voire éviter, les ponts thermiques.

En ce qui concerne la perméabilité à l’air de la construction, plusieurs modes opératoires sont possibles pour atteindre les objectifs d’étanchéité. Sur ce projet j’ai opté pour l’application d’une membrane « OPT’AIR » directement sur la maçonnerie (première photo du slide ci-dessous) puis d’un système optima en isolation intérieure sans vide technique, ce qui exclue toute problématique de percement ou déchirement des membranes lors des passages réseaux (photo 2 du slide) en permettant des appareillages « classiques » plutôt en lieu et place des appareillages « étanches » qui nécessitent une mise en œuvre soignée.

En fin de projet un test d’étanchéité à l’air par porte soufflante et mesures plus précisent sur certains points identifiés comme étant souvent problématiques vient valider les mises en œuvre.

Détails techniques

Les coupes et détails techniques ci-dessous permettent d’une part de vérifier la faisabilité des options choisies et sont un outil précieux pour les ouvriers lors des mises en œuvres. Un suivi d’exécution est nécessaire lors des points clés définis en amont.